L'auteur

 

   Je me nomme Pierre Osadtchy et suis l'auteur de ce blog. J’ai étudié les mathématiques à l’université Paris XIII, à l’université du Pacifique Sud et à Nantes jusqu’à l’agrégation (interne) passée en 1991.  J’ai enseigné en lycée : au Maroc, en banlieue parisienne, en Nouvelle Calédonie ; puis à Nantes dans le département Génie Electrique et Informatique Industrielle de l’IUT.

    En mathématiques j’ai été marqué par :

    Monsieur Hébert, mon professeur de maths en première et en terminale C au lycée Colbert à Paris, pour la clarté de ses cours, son introduction mémorable à l’étude du corps des nombres complexes, et les distances qu’il savait prendre avec les consignes officielles quand elles contrecarraient le sens le plus élémentaire de la pédagogie. Il est à l’origine de ma vocation d’enseignant.

   Le cours historique et lumineux de Christian Houzel sur la résolution des équations algébriques et la théorie de Galois donné à l’université Paris XIII.

     L’ubiquité sidérante du nombre π

   La théorie mathématique de la musique approfondie par les travaux de Yves Hellegouarch, de l’Université de Caen.

   Le génie de la théorie des codes auto-correcteurs, et son illustration tellement imprévue de la théorie des corps finis.

J’ai détesté :

      Que le meilleur élève de toute ma carrière d’enseignant soit devenu trader.

   L’évolution dramatique des programmes de mathématiques vers le savoir-faire, la répétition d’exercices types, où le comment éclipse le pourquoi.

Et j’ai adoré :

    Enseigner la géométrie qui était au programme des premières C de 1983.

    La lecture de « L’éventail du vivant », de Stephen Jay-Gould, pour l’illustration qu’il donne de la Loi Normale ; et celle de « Gödel, Escher, Bach » de Douglas Hofstadter parce qu’elle a ébranlé nombre de mes certitudes.

   Travailler le programme de MPSI avec le logiciel Maple au lycée Clémenceau de Nantes.

   Étudier avec mes étudiants et le logiciel Matlab les séries de Fourier à l’IUT de Nantes.

   Mes « mauvais » (?) élèves, pour ce qu’ils m’ont apporté sur le plan pédagogique et humain, pour ce qu’ils m’ont obligé à déployer comme imagination et comme ressources pour parfois les conduire à aimer, un peu au moins, les maths. Ils n’ont pas toujours réussi. Moi non plus. C’est eux qui m’ont appris ce que comprendre, je veux dire vraiment comprendre, signifie. Je leur dédicace, ainsi qu'à Monsieur Hébert, ce modeste travail.

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Quelques nouvelles

  Bonjour à tous ! Quelques nouvelles de ce blog, toujours en cours d'élaboration mais qui a déjà reçu une centaine de visiteurs. Merci ...